Fête nationale à Jérusalem

Comme chaque année, à l’occasion de la fête nationale française, l’École biblique a hissé le drapeau tricolore au sommet du clocher de sa basilique, accompagné du drapeau européen. Le drapeau français ne flotte que deux fois dans l’année : le 14 juillet et le jour de la fête de saint Étienne, le 26 décembre, marqué par la fameuse messe consulaire.

© Patriarcat latin de Jérusalem

Lors de ces messes consulaires, tradition spécifique de Jérusalem, le Consul général de France reçoit les honneurs liturgiques : présentation du bénitier à l’entrée, placement au premier rang à droite, baiser de l’évangéliaire, encensement particulier avant les fidèles, et en fin de messe, chant du Domine, salvum fac rem publicam.

La fête nationale est doublement fêtée à Jérusalem. Ce 14 juillet l’église Sainte-Anne, domaine français dans la Vieille Ville, a accueilli M. le Consul général Pierre Cochard et la communauté française : la traditionnelle messe consulaire fut présidée par Mgr Fitzgerald en fin d’après-midi, et puis tous se sont rassemblés autour d’un cocktail au cours duquel le Consul a prononcé son discours.

Elle fut nouveau célébrée le 15 juillet au Consulat français, en Jérusalem Ouest, compte-tenu de la situation politique particulière de la ville. Hier soir, les Français ont chaleureusement soutenu l’équipe française dans les jardins du Consulat, avant de partager le dîner à la tombée du jour. Les différents représentants religieux, chrétiens et juifs, étaient présents.

Cette fête est l’occasion de réunir les Français de Terre Sainte, quelques soient leurs communautés.

Dans ces deux lieux, le Consul général de France a prononcé un discours clair et courageux sur la position de la France par rapport au statut de Jérusalem, question qui a beaucoup fait débat au cours de cette année. Le ton et le contenu de cette déclaration ont été très appréciés par les membres présents de l’École biblique.