CHRISTOPHE RICO

PROFESSEUR ORDINAIRE de Linguistique générale ; Sémantique ; Linguistique grecque ; Grec koinè ; Grec néotestamentaire ; Théorie de la traduction et pédagogie des langues anciennes,
Doyen de l’Institut Polis,
Membre du comité de rédaction de la Revue Biblique.

⇒ Contact : ricochristophe@gmail.com

Français, né le 25 juin 1962 à Murcia (Espagne).

LANGUES MODERNES :
– Français (lu, écrit, parlé)
– Espagnol (lu, écrit, parlé)
– Anglais (lu, écrit, parlé)
– Hébreu moderne (lu, écrit, parlé)
– Arabe dialectal de Jérusalem (parlé)
– Italien (parlé)

LANGUES ANCIENNES :
– Grec ancien (lu, écrit, parlé)
– Latin (lu, écrit, parlé)
– Hébreu ancien (lu)

Grades académiques :
1985 : MA en Linguistique Grecque (Université d’Aix-Marseille III)
1990 : Agrégation de grammaire
1992 : Thèse Nouveau Doctorat en linguistique grecque (Paris IV)
2011 : Habilitation à diriger des recherches (Université de Strasbourg)
Depuis 1993 : Professeur de grec ancien et de sémantique grecque à l’EBAF
Depuis 1995 : Professeur Agrégé à l’Université de Strasbourg
1993-2001 : Professeur de latin et de français au Lycée Français de Jérusalem
2001-2008 : Professeur invité au département de français de l’Université Hébraïque (Jérusalem)
Depuis 2011 : Professeur de grec ancien à l’Institut Polis

Lieux de recherche actuels :
Depuis 1993 : École biblique et archéologique française de Jérusalem
Depuis 2011 : Institut Polis



De Vladivostok à Vilnius : Le drôle de pèlerinage des sœurs du couvent Saint Étienne 

Au cœur de Jérusalem, au pied de la vieille ville, se dresse la Basilique Saint-Étienne, siège de l’École biblique et archéologique française. Ici se mêlent récits bibliques et vestiges archéologiques. Un lieu où la recherche et la contemplation se rencontrent dans un dialogue continu entre la raison et la foi. Archéologues, épigraphistes, biblistes, chercheurs, étudiants, volontaires, travaillent à perpétuer cet engagement centenaire.

Poussez les portes du couvent Saint-Étienne et rencontrez les piliers discrets mais essentiels qui œuvrent à son bon fonctionnement : les sœurs de l’ordre de la Miséricorde Divine. Originaires de Pologne, les trois religieuses ont parcouru l’Europe au service des malades et des plus faibles de nos sociétés avant de se frayer un chemin jusqu’aux portes de Jérusalem.

La congrégation de la Miséricorde Divine, auquel ces sœurs appartiennent, a une longue histoire de service désintéressé et d’engagement envers le prochain. Fondée au XIXe siècle en Pologne par Sainte Faustine Kowalska, cette communauté se voue à la compassion et à l’amour inconditionnel envers tous, surtout les plus petits d’entre nous. 

Clara, Dorotha et Malzorgatta portent cet idéal avec leurs services quotidiens tout en illuminant de leur présence bienveillante et chaleureuse chaque coin de l’École.

Cette présence est aussi discrète que vitale. En effet, elles veillent à ce que chacun puisse se concentrer pleinement sur sa mission de recherche et d’étude. Cuisine, lingerie, ornements, … Missions ô combien cruciales pour le bien-être et le bon fonctionnement de la communauté. Elles incarnent la solidarité et la fraternité a l’ÉBAF, offrant leur soutien et leur écoute à tous ceux qui en ont besoin, participant pleinement à la vie commune de prière, d’étude et de prédication. 

Alors que, ce dimanche 07 avril, nous célébrons la fête de la Miséricorde Divine, nous rendons hommage à Clara, Dorotha et Malzorgatta, exemples de service et de compassion. Leur présence ici, à Jérusalem, est un témoignage vivant de la portée universelle de la Miséricorde de Dieu, un rappel tangible de la force transformante de l’amour inconditionnel. Nous leur en sommes reconnaissants et les assurons de notre prière.

“L’humanité ne retrouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers la miséricorde” Sainte Faustine Kowalska

 

Emeline d’Hautefeuille



IN MEMORIAM ÉTIENNE NODET, OP, (1944-2024)

Les frères dominicains et les membres de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem saluent la mémoire du frère Étienne Nodet, o.p, décédé le 4 février 2024 à Jérusalem.

Né en 1944 à Bourg-en-Bresse, ville natale du père Lagrange, son entrée chez les dominicains en 1967, puis son arrivée à l’École en 1977, semblaient s’imposer. Polytechnicien, doté d’une maîtrise en philosophie et en théologie ainsi que d’un BA en Talmud, le frère Étienne était un esprit brillant et polymathe.

Au noviciat à Lyon, il découvre l’exégèse biblique qu’il part approfondir à l’université hébraïque de Jérusalem en 1974. Il rejoint la maison d’Isaïe de la province dominicaine de France, à l’ouest de la ville. C’est là qu’il étudie la société israélienne, et se passionne pour l’histoire du judaïsme antique. Étienne s’attaque à son œuvre majeure : traduire, contextualiser, expliquer et annoter les Antiquités juives de Flavius Josèphe. Inspiré par la littérature rabbinique, il a été un des premiers à vouloir réinventer la manière d’éditer la bible, convaincu de la richesse d’une lecture comparative des différentes sources bibliques et de leur réception. Cette intuition inspire aujourd’hui le programme de recherche de La Bible en Ses Traditions. Esprit déconcertant et provocateur, il ne s’interdit jamais d’explorer de nouvelles voies, des Samaritains aux Esséniens, en passant par une nouvelle traduction de la Bible. Bourreau de travail et extrêmement rigoureux, tous se souviennent d’Étienne comme d’un homme original et passionné.

Arrivant à l’Ébaf, il reçoit la charge des visites topographiques et sillonne le pays à bord de sa Jeep à travers désert et pistes abandonnées pour faire découvrir les sites archéologiques et bibliques. Visionnaire à bien des égards, il fut le premier à l’Ébaf à utiliser un ordinateur portable pour prototyper un nouveau clavier contenant toutes les variétés de symboles possibles et imaginables, permettant ainsi aux étudiants et chercheurs de rédiger en grec ancien !

Je lis l’Écriture dans la foi.” disait Étienne à sa communauté. Exégète historico-critique, il vécut jusqu’au bout la tension entre l’aridité de la raison et son témoignage d’un “Dieu vivant”. À travers son engagement de frère prêcheur auprès du chemin néocatéchuménal et son travail au sein de l’institut Ratisbonne, il témoigna de sa profonde humanité.

Le couvent Saint-Étienne et l’École biblique et archéologique française rendent hommage à Étienne Nodet, un esprit libre, exigeant, et plein d’humour. Il mit toute son énergie et son temps pour vivre la parole de Dieu et la transmettre à des générations d’étudiants. Sa mort soudaine laisse un vide immense au sein du monde de la recherche.

Propos recueillis par Emeline d’Hautefeuille, chargée de communication
Photos article : Ébaf, Ordo Praedicatorum
Photo en-tête : Photothèque Ébaf 



L’ANCIEN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ORDRE DES PRÊCHEURS À JÉRUSALEM

Entretien avec Jean-Ariel Bauzas-Salinas, o.p.
Dominicain de la province de Toulouse, d’origine franco-argentine, vous êtes l’ancien secrétaire général de l’Ordre des Prêcheurs, mission que vous avez accomplie de 2016 à 2023.

À la suite de votre séjour à Rome, la ville éternelle, vous avez choisi de venir passer trois mois à Jérusalem, la ville sainte. Pourquoi ce choix ?

Après avoir tenu des agendas, suivi des dossiers, classé des documents, créé des protocoles et des catalogues, il me fallait vraiment prendre le temps de « refaire mon âme », d’affiner mon oreille pour mieux écouter la volonté du Seigneur, faire mémoire de ses acta et passa. Après avoir eu la joie de servir le Maître de l’Ordre et la curie pendant sept ans comme secrétaire général, j’avais besoin de venir respirer la « bonne odeur du Christ », de me laisser façonner un peu plus par la Providence, sans plus me fixer de plan ni tenir d’agenda, en laissant venir les choses.

On qualifie souvent Rome de « ville éternelle », tandis qu’on dit de Jérusalem qu’elle est « sainte ». Cette ville, où le Christ a choisi de mourir et de ressusciter, dégage un parfum de sainteté un peu comme celui de la pierre de l’onction au Saint Sépulcre, embaumée de nard et de myrrhe. Mon prénom aussi m’a peut-être poussé à venir. On trouve dans Isaïe 29, 2 : « Ariel, cité où campa David ». Cela peut résonner comme un appel.

La force mes journées, c’est le pèlerinage quotidien au Saint-Sépulcre. Ça décape ! J’ai pu y prier toute la nuit lors du passage à l’an nouveau. Juste avant la grande veillée, les franciscains gardiens des lieux, m’ont invité comme leur frère, à partager le dîner et à tirer au sort un saint à qui confier cette nouvelle année, ainsi que la vertu à cultiver. C’est Jean-Baptiste qui est sorti, et la vertu celle de la véracité : pour un dominicain ça ne pouvait mieux tomber !

Vous avez passé Noël à Bethléem avec certains étudiants de l’École. Que retenez-vous de ce moment ?

D’abord, la force de ceux qui habitent derrière le mur, qu’on perçoit en discutant avec les gens qui subissent des injustices structurelles depuis si longtemps. Malgré les épreuves, leur espérance ne cède pas.

Dans la grotte de la Nativité à la Bethléem

Ensuite, la dignité, la douleur du Patriarche, impressionnant d’humanité et de justesse lors de son homélie qui fit vibrer l’assemblée. Les chants de Noël étaient lourds d’un sentiment de douleur qui ne cédait pourtant pas à la résignation. Ces enfants dans la basilique souriaient d’une manière laissant deviner que leur innocence était déjà ébréchée. Un petit s’était faufilé dans la procession et est resté près de moi. Il me regarda pendant un moment et me fit un grand sourire. Difficile de ne pas avoir le cœur serré en cette nuit de Noël 2023 à Bethléem.

Vous vous êtes concentré sur Jérusalem et Bethléem, avez-vu pu aller ailleurs dans le pays ?

Oui, on m’a invité le week-end de l’Épiphanie au monastère de Deir Rafat (« monastère de la miséricorde ») pour rendre service aux moniales en charge de ce sanctuaire marial. Elles accueillent les samedis, jour du Shabbat, des centaines de juifs des villes et quibbutzim environnants. J’ai rencontré un groupe d’ados et de jeunes juifs en randonnée, extrêmement curieux, qui m’ont posé plein de questions sur la vie consacrée.

Le monastère de Latroun exerce aussi ce type d’attrait : une famille israélienne m’a demandé des informations sur la « vie de silence » des moines. Notre vie religieuse chrétienne semble vraiment interroger certains juifs. Deir Rafat se trouve à 30 km environ de Gaza. Des bombardiers passent tous les jours au dessus du monastère, surtout la nuit. Les vitres des fenêtres de la chapelle tremblent à cause de l’explosion des tunnels. Lorsque nous entendons un avion passer pendant la messe, nous prions pour ceux qui seront tués dans les minutes qui suivent. Puisse le Seigneur faire fléchir le cœur de ceux qui ont le pouvoir d’arrêter ces massacres !

Malgré, peut-être à cause de, la réalité si présente de la mort, on fait l’expérience des grâces que la Providence donne au milieu des épreuves. Oui, le Seigneur fait miséricorde (« Rafat »). Il va « faire toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5).

Dans la Lavra Netofa en Galilée

 

Selon vous, quelle est la mission de l’École, dans les années à venir ?

La grâce de l’École est d’être une communauté ouverte ; une communauté de chercheurs de Dieu. Ici, à travers la science, on scrute les Écritures et le pays pour découvrir la Parole qu’Il prononce et la redire au monde. On creuse, pour utiliser une métaphore archéologique, à la rencontre des traces du Verbe. Ce qui me touche à l’Ébaf, c’est cette vraie hospitalité partagée par les frères, les chercheurs, les étudiants et stagiaires. Il est très encourageant que, dans un monde où tant de barrières idéologiques se dressent, existent des lieux où des gens d’âges, de pays, de contextes sociaux et religieux aussi divers puissent vivre et travailler ensemble. Les étudiants peuvent aussi s’associer à la prière liturgique et partager le déjeuner de la communauté. Cette diversité est très stimulante intellectuellement. Il suffit d’entendre les partages et conversations à table ! La convivialité que nous vivons me fait dire que quelque chose des Actes des Apôtres se vit sans doute ici. Une vingtaine de frères, une vingtaine d’étudiants, pas loin de vingt nationalités, et tout ce petit monde travaille ensemble, en paix, au cœur d’un pays en guerre.

En visite archéologique avec les étudiants

Vous vous intéressez aussi aux chrétiens d’Orient ?

Je suis birritualiste, le Maître de l’Ordre y ayant consenti à la demande du Patriarche d’Antioche : depuis quelques années je célèbre donc pour des fidèles de rite byzantin gréco-melkite. Etant arrivé il y a quelques semaines je ne me risquerais pas à faire des théories ou des déclarations… Je fais ici des rencontres, des visites fraternelles chez les uns et les autres, catholiques ou pas. Ce que je vois, c’est d’abord une grande cordialité vécue entre les différentes Église au jour le jour. Ce n’est pas seulement un phénomène de minorités sur la défensive, obligées de se serrer les coudes pour faire face, c’est un choix. Aujourd’hui, les clichés sur les tensions entre grecs, arméniens et franciscains du Saint-Sépulcre sont faux. J’ai vu un diacre orthodoxe interrompre ses encensements pour venir serrer la main d’un jeune franciscain et lui souhaiter une bonne année. Et un vieux moine syrien orthodoxe me faire l’accolade : « Joyeux Noël à toi, le latin ». Il y a parfois des bisbilles ponctuelles, comme dans toutes les familles, mais elles relèvent la plupart du temps d’histoires personnelles. Le syndrome de Jérusalem, comme celui de Rome, existe bien et n’épargne pas le clergé. Le Christ nous en libère.

Photos : Ébaf, Ordo praedicatorum



TRADUIRE LA BIBLE À L’ÉCOLE DE SAINT JÉRÔME, ENTRE SCIENCE, ART ET PIÉTÉ

Jeudi 16 novembre, les Jeudis de l’Ébaf donnaient la parole au frère Olivier-Thomas Venard, o.p., professeur ordinaire à l’Ébaf et directeur du programme de recherches La Bible en Ses Traditions, pour une conférence centrée sur le travail de traduction du Verbe divin.

Retrouvez l’intégralité de la conférence en replay sur YouTube

Michaela Bauks et Mgr Ilario Antoniazzi

L’évènement, introduit par le nouveau directeur, a attiré plusieurs fidèles des Jeudis de l’Ébaf, dont son Excellence Monseigneur Dr. Giacinto-Boulos Marcuzzo, évêque titulaire d’Emmaüs et évêque auxiliaire émérite de Jérusalem et Mgr Ilario Antoniazzi, archevêque de Tunis. On comptait aussi Dr. Michaela Bauks, membre de la Best, ainsi que Dr. Nina Heereman, toutes deux en séjour sabbatique.

Avec l’application Bibleart.com – que vous pouvez d’ores-et-déjà télécharger – la Bible en Ses Traditions s’apprête à offrir au public une première traduction française de la Bible latine du Ve siècle qui a inspiré toute la culture occidentale. Cette conférence présente quelques découvertes et plusieurs leçons importantes apprises par les auteurs de cette traduction au long des années qu’ils ont passées en compagnie de saint Jérôme de Stridon, génial auteur de la Vulgate.

Il nous faut parler le français dans toute sa gamme.” Oliver-Thomas Venard, o.p.

Olivier-Thomas Venard, o.p., et Christophe Rico

S’inscrivant dans la lignée de saint Jérôme, La Bible en Ses Traditions entend faire résonner le langage divin dans tout son mystère. Ainsi, a rappelé le frère Olivier-Thomas Venard, traduire le texte biblique relève d’un exercice de langue, qui prône un “français biblique”. Pour cela, programme de recherche s’appuie notamment sur les travaux du linguiste Christophe Rico, professeur ordinaire à l’Ébaf et docteur en linguistique grecque, mis à l’honneur pendant la conférence.

Nina Heereman et frère Łukasz Popko

XXX, frère Olivier Poquillon, Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo

Retrouvez la bibliographie complète de la conférence ici




DIES ACADEMICUS 2023-2024

Depuis une dizaine d’années, le Studium Biblicum Franciscanum (SBF) et l’Ébaf organisent ensemble l’inauguration de leur année académique lors d’un Dies Academicus. Mercredi 8 novembre 2023, ce rendez-vous, dédié à la présentation des activités de l’année écoulée ainsi qu’une conférence, était donné à la Custodie.

Sa Béatitude Theophilos III, le patriarche grec orthodoxe, a fait l’honneur de sa présence aux deux institutions. Une première pour le Dies Academicus !

Photo : Custodie de Terre Sainte

Dans son mot d’accueil, frère Rosario Pierre, doyen du Studium Biblicum Franciscanum, a souligné combien la proposition académique des deux institutions était unique et précieuse pour l’études des Écritures. Chacune est garante d’un patrimoine biblique littéraire incroyable et d’une animation intellectuelle très précieuse.

Le frère Olivier Poquillon, o.p., fraîchement arrivé à Jérusalem après un mois à Rome pour le synode, a voulu rendre hommage au travail réalisé par son prédécesseur, frère Jean-Jacques Pérennès, o.p.. Après deux mandats de quatre ans comme directeur de l’Ébaf, ce dernier a légué un plan stratégique de long terme, incluant la création de deux chaires – une en archéologie et une en théologie biblique – et le renforcement du corps enseignant.

À cet égard, frère Olivier Poquillon, o.p., a remercié Yunus Demirci, o.f.cap., responsable du cours de topographie depuis 2022, avant de louer la collaboration vieille de huit siècles, entre franciscains et dominicains.

Il s’agit d’une synergie qui ne peut que continuer à porter des fruits précieux. Malgré le conflit, nous devons poursuivre notre mission : les enseignants-chercheurs et les étudiants sont appelés à partager et à transmettre le fruit des études et des travaux scientifiques qui sont menés ici.

Photo : Custodie de Terre Sainte

La conférence inaugurale donnée par le professeur Ofer Sion, archéologue de l’autorité des antiquités d’Israël, portait sur “Les colonies du Néguev à l’époque byzantine et l’arrière-pays agricole environnant”. Le professeur Ofer Sion a partagé ses récentes analyses archéologiques qui donneront lieu à la publication d’un ouvrage au sein de la Collectio Maior du SBF.

L’Ébaf se réjouit d’accueillir l’édition 2024-2025, comme le veut la tradition…

 

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Regarder le reportage du Christian Media Center

Photos : Ébaf, ChD