L’INTERSEMESTRE – DÉPARTS ET ARRIVÉES

Le premier semestre se termine et, tandis que certains étudiants profitent de l’intersemestre pour visiter la région, d’autres font leurs valises et quittent l’École biblique et Jérusalem pour retourner dans leurs universités d’origine. L’École biblique se trouve donc vidée d’une partie de ses résidants et dans l’attente des étudiants du second semestre qui arrivent petit à petit.

“Quatre mois à l’École biblique m’ont permis d’éprouver la pertinence de la formule du P. Lagrange, selon qui, à Jérusalem, on peut étudier le document et le monument. J’ai le sentiment d’avoir ajouté une dimension – celle de l’espace, de la géographie – à ma lecture des Écritures : le fait d’étudier à l’École biblique est aux études bibliques ce qu’a été le passage à la couleur pour la télévision, ou le passage à la 3D pour le cinéma. L’expérience est plus complète, elle nous transforme, et modèle notre lecture des saintes Écritures.”

Fr. Norbert J., étudiant en licence canonique à l’École biblique au premier semestre


“C’était mon rêve d’étudier à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem depuis onze ans. Si je dois souligner quelques aspects signifiants, pour moi, de ce premier semestre, je dirais la solidarité entre les étudiants, la fraternité avec les frères dominicains et la visite topographique du pays. J’éprouve une immense joie en réalisant mon rêve d’être dans le lieu où Jésus a passé sa vie terrestre. J’ai hâte de commencer la nouvelle exploration et aventure du deuxième semestre.”

Thérèse W., postdoctorante à l’École biblique à l’année


“Après presque deux ans d’attente, j’arrive dans l’enceinte regardée tant de fois sur les cartes. Enfin, le territoire ! Enfin, cette ville et sa puissance symbolique à nulle autre pareille. Lorsque, en sortant du taxi, l’adhan retentit pour m’accueillir au lieu des reliques du protomartyr chrétien, à quelques jets de pierre du mont du Temple, l’amoureuse des monothéismes que je suis verse trois petites larmes pour une très grande joie !”

Isabelle L., postdoctorante à l’École biblique au second semestre