RENCONTRE AVEC SIMON, VOLONTAIRE POUR LA BEST

Chaque année, le laboratoire de la Bible En Ses Traditions accueille des jeunes volontaires chercheurs.
Simon Monteillet est doctorant à l’EPHE (École pratique des hautes études) au Laboratoire d’Etudes sur les Monothéismes sous la direction d’Olivier Boulnois.
Originaire d’Équateur, où il a obtenu une licence en philosophie (Pontificia Universidad Católica del Ecuador),  il a poursuivi ses études à l’ENS rue d’Ulm, et étudie actuellement les pères de l’église latins, saint Augustin en particulier.


Simon, peux-tu nous dire en quelques mots ce que tu viens faire ici ? 

Une fois mon master obtenu, mon directeur de thèse m’a conseillé de poursuivre mes études en doctorat pour devenir enseignant chercheur. Après une première année de doctorat à Paris, dans le cadre de l’aide à la mobilité internationale, je suis venu pour participer au projet de la Bible En Ses Traditions. Cela me permet à la fois de travailler sur ma thèse, tout en donnant de mon temps pour faire avancer la recherche et le travail de la Best.

Comment organises-tu ton temps entre les recherches pour la Best et ta thèse ? 

Mes semaines sont en effet bien chargées entre le travail consacré à la Best et mes propres recherches. En tant qu’assistant chercheur au projet Bible En Ses Traditions je révise et enrichis les traductions de la Vulgate préparées par mes prédécesseurs. Actuellement, je travaille sur Jérémie, sur le livre d’Esther et sur certains Psaumes. Le temps restant, je le consacre à mes propres recherches, aux écrits antiariens, à des études sur le latin des chrétiens de Mohrmann et des ouvrages d’historiographie, Aron, Marrou et Veyne, entre autres.

Qu’est-ce que tu préfères ici à l’Ebaf ? 

Le cadre de travail ici est extrêmement porteur, notamment grâce la bibliothèque et la quantité d’ouvrages mis à disposition. Pour les écrits de patristique que je ne trouverais pas à l’Ebaf, il y a, à quelques centaines de mètres d’ici, le Studium Biblicum Franciscanum, qui possède grand nombre de livres et de commentaires sur les Pères de l’Eglise.

Je dois aussi ajouter que j’apprécie beaucoup les échanges avec les biblistes, les archéologues et les historiens, qu’ils soient permanents ou de passage à l’Ebaf.
Enfin, j’ai la chance de pouvoir suivre les cours proposés aux élèves, à l’Ebaf comme au Polis Institut.
J’espère réussir à profiter un maximum de mes 8 mois ici à Jérusalem !

 

C de G.