DES RESSOURCES HUMAINES AUSSI RICHES QUE CELLES DE LA BIBLIOTHÈQUE !

Depuis 1995, le Canada est étroitement lié à Jérusalem grâce à la création de l’association des Amis Canadiens de l’École Biblique.
Initialement créée pour recueillir des fonds afin d’aider au développement de la bibliothèque de l’école, l’ACEB fournit aujourd’hui des bourses d’études pour étudiants et chercheurs.


Certains viendront pour une année entière, d’autres pour quelques semaines, profitant du calme et de la disponibilité de l’école pendant les congés estivaux.

C’est le cas de Xenia Chan, étudiante en doctorat en troisième année au Regis St. Michael’s College, Toronto School of Theology, University of Toronto, qui passe l’été ici. Elle travaille sur sa thèse, provisoirement intitulée “Lord, You Deceived Me: A Transpacific Sinophone Reading of Jeremiah’s Confessions”. La bibliothèque, les rencontres, et le temps donné à l’étude, sont de véritables ressources pour elle. Sans oublier la fidèle compagnie des chats de la maison !!

Le Dr Christopher B. Zeichmann, actuellement chargé de cours à la Toronto Metropolitan University et chef de projet du projet d’humanités numériques Inscriptions of Israel/Palestine, a quant à lui reçu une bourse pour trois semaines.

Pour lui, deux sujets de travail: la présence militaire dans les Évangiles, en s’appuyant notamment sur des papyrus qui font mention de soldats, retrouvés en Egypte. Ainsi que l’épigraphie en Terre Sainte, de la période perse à la période byzantine. “Mon projet actuel combine ces intérêts, afin de comprendre comment la guerre juive de 66-73 de notre ère a modifié les langues de la Terre sainte, comme on peut le voir dans les inscriptions.”

Le Dr Kenneth A. Ristau, de l’Université MacEwan à Edmonton et enseigne les études bibliques au St. Joseph’s College et à l’Université de l’Alberta, prépare un commentaire sur le livre des Chroniques à paraître par Zondervan Academic.

Pour eux trois, la position géographique de l’École, à deux pas de la vieille ville et de certains musées, comme le Rockefeller Museum, était un atout non négligeable pour leur venue ici. La bibliothèque à joué un grand rôle, évidement. Sans oublier les longues conversations à table, qui leurs auront permis de faire connaissance avec la communauté, et de découvrir ou d’approfondir des  sujets de recherche !

Comme Xenia résume si bien : ” je suis reconnaissante pour le réconfort et la paix offerts ici. C’est vraiment un espace merveilleux pour penser et réfléchir, en particulier autour du jardin.”

Pour en savoir plus sur la bourse des Amis Canadiens.