UN SEMESTRE À L’ÉCOLE BIBLIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE FRANÇAISE DE JÉRUSALEM, ÇA VAUT LA PEINE

Simon Naveau, de l’Université Catholique de Louvain venu rédiger sa thèse ; Vincent van Geirt, Sr Anuarite Muadi Kanda fsp. et Charles-Édouard Hartmann, étudiants à l’Institut Biblique Pontifical venus en échange : témoignage d’un premier semestre fructueux à Jérusalem.

Dominic Mendonca, o.p., and Anuarite Muadi Kanda, f.s.p.,

Ils sont unanimes, le cadre de travail à l’Ébaf est exceptionnel. Malgré la guerre à Gaza, Simon a trouvé beaucoup de sérénité́ à pouvoir étudier de manière paisible à la bibliothèque. “Les frère  de l’École ont su préserver un cadre propice à l’étude et être à l’écoute des chercheurs dans ces moments incertains.” Vincent est également profondément satisfait des conditions de travail dans lesquelles il a évolué depuis septembre : “la bibliothèque est remarquable. C’est l’une des plus grandes bibliothèques bibliques au monde, j’ai pris énormément de plaisir à travailler et étudier ici. J’ai pu terminer mon mémoire dans les temps et sereinement.” Soeur Anuarite est reconnaissante pour l’oreille attentive qu’elle a trouvée auprès de ses professeurs et pour leurs conseils et encouragements dans son travail de recherche.

Venir à l’Ébaf, c’est aussi vivre en communauté avec les frères dominicains. Simon souligne “la bienveillance des frères du couvent et le calme que l’on peut trouver en les côtoyant au quotidien”. Pour Charles-Édouard, cette vie en communauté est porteuse spirituellement : “Pour les dominicains de Jérusalem, les lieux saints sont leur cadre de vie. En vivant à leurs côtés nous nous inscrivons dans des millénaires de prière en ces lieux et nous y participons”. Vincent quant à lui a été touché par ces dominicains, “édifiants dans leur volonté d’être frères et dans leurs efforts pour former une communauté.”

Vincent poursuit : “Entre étudiants et volontaires, nous formons aussi une communauté même si nous avons des parcours intellectuels et spirituels très variés et venons d’horizons très différents. Paradoxalement, peut-être que la guerre nous a aidé en cela. L’adversité́ à l’extérieur a soudé notre groupe et nous a aidé́ à vivre ensemble.” Charles-Edouard confirme son propos en ajoutant que l’ambiance est excellente : “cela fait partie de ce qui est fort dans ce que j’ai vécu à l’École. Passer ce semestre en groupe, partager des moments de qualité  avec des personnes qui veulent vivre les mêmes expériences est magnifique.” Sœur Anuarite explique avoir fait des rencontres qu’elle n’oubliera pas de sitôt : “j’ai vécu de superbes moments de fraternité à l’École.”

De gauche à droite : Simon Naveau, Charles-Édouard Hartmann, Vincent van Geirt