L’ÉQUIPE DE LA BIBLIOTHÈQUE S’AGRANDIT

Cette année, l’équipe de la bibliothèque s’est agrandie de façon unique ; après des décennies à avoir été administrée par trois personnes (le bibliothécaire et deux volontaires), la bibliothèque de l’École biblique accueille aujourd’hui une équipe de sept personnes : le bibliothécaire et six assistants.

La dernière recrue est Amir Abdallah, un palestinien arabophone qui est employé à plein temps depuis le début de l’année académique. L’équipe est aussi composée de Gaia Cecconi, volontaire-étudiante archéologue italienne ; Marianne Roman, israélienne d’origine hongroise, qui a déjà une longue expérience de bibliothécaire et travaille à mi-temps ; Emily Johnson, volontaire canadienne qui est à plein temps à la bibliothèque ; Evelyn Ishiida, israelienne d’origine russe, également à plein temps ; Isabelle Dauphin, volontaire française de la DCC qui est, elle aussi, bibliothécaire de carrière ; et enfin Bernard Ntamak Songué notre bibliothécaire, de nationalité camerounaise.

La variété des nationalités des membres de l’équipe incarne bien la diversité culturelle et intellectuelle présente à la bibliothèque de l’École biblique. Cette internationalisation est particulièrement intéressante d’un point de vue linguistique puisque l’équipe est capable de lire ou de parler une douzaine de langues (russe, hongrois, japonais, hébreu, arabe, grec biblique, français, anglais, allemand, italien, …), ce qui permet de faire un travail de dépouillement sur un nombre de plus en plus important d’ouvrages. C’est ce travail de dépouillement de livre par chapitre, de périodique par article et de la Bible par péricope et verset biblique qui permet aux chercheurs de trouver des références précises par mots-clés dans le catalogue de notre bibliothèque.

Grâce à cette équipe, la bibliothèque a également pu faire un travail extraordinaire lors du chantier de récolement fait l’an dernier. Ce récolement, qui est l’inventaire général physique de la bibliothèque, a traité tous les ouvrages de la bibliothèque de l’École biblique, c’est-à-dire plus de 200.000 volumes. Ce travail, qui a duré sept mois, a permis de répertorier les livres à réparer, de retrouver certains livres perdus, et de faire un réaménagement des collections.

La bibliothèque espère maintenant développer la maintenance et le suivi informatique de son catalogue.