Pour Noël, je soutiens l’ÉBAF : je fais un don

La période de Noël est l’occasion de jeter un regard sur tout le travail accompli au cours de l’année écoulée et de prendre quelques bonnes résolutions pour poursuivre l’effort. L’ÉBAF ne fait pas exception. En ce 135ᵉ anniversaire de sa fondation par le P. Père Marie-Joseph Lagrange, nous poursuivons la mission qui nous est confiée au carrefour de foi et raison, croisant les disciplines scientifiques pour développer la recherche de haut niveau au service de tous.

Pour que cette mission continue, nous avons besoin de vous.

Votre générosité permet de :

• compléter et enrichir notre bibliothèque spécialisée et son catalogue d’exception, véritable trésor pour l’étude biblique, archéologique et d’histoire du Proche-Orient.
• entretenir la basilique Saint-Étienne et les bâtiments historiques de la plus ancienne institution académique de Terre Sainte.
• financer des bourses d’études pour former chercheurs et enseignants venus des cinq continents.
• soutenir les recherches bibliques et archéologiques en Terre Sainte ainsi que les publications scientifiques.
• soutenir la communauté d’une vingtaine de frères dominicains qui étudie et prie aux portes de Jérusalem.

Pourquoi donner maintenant

Noël est le temps de la générosité et du partage. Votre don est un geste de solidarité et de soutien à la recherche scientifique et à la vie des chrétiens en Terre Sainte.

En donnant avant la fin de l’année, vous permettez à l’École de préparer ses projets pour 2026 – conférences, fouilles, bourses, entretien du site – et de commencer la nouvelle année avec confiance. Par ailleurs, effectués avant la fin de l’année, vos dons peuvent vous faire bénéficier de déductions fiscales.

Chaque contribution, modeste ou plus importante, a un impact réel sur la vitalité de nos missions.

Comment donner

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Vous pouvez également contacter le secrétariat de l’ÉBAF :
secretariat@ebaf.edu
+972 (0)2 535 90 50

Merci pour votre générosité et Joyeux Noël !

En cette fin d’année, en soutenant l’ÉBAF, vous devenez partenaire d’un travail essentiel : approfondir la connaissance de l’Écriture, encourager la recherche et préserver un héritage au service des générations à venir.

Célébrations de Noël 2025 à la Basilique Saint-Étienne

La communauté dominicaine de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem a la joie de vous inviter à célébrer la Nativité du Seigneur dans la basilique Saint-Étienne, au cœur de la Ville sainte.

En ces jours où resplendit la lumière du Verbe fait chair, nous vous accueillons pour vivre ensemble la joie de Noël et rendre grâce pour le salut donné au monde.

Nous vous proposons le programme suivant :

Horaires Noël 2025

Mercredi 24 décembre
• 21h30 : Vigiles de la Nativité
• 22h30 : Messe solennelle de nuit de la Nativité

Jeudi 25 décembre
• 11h30 : Messe solennelle du jour de la Nativité

Vendredi 26 décembre
• 10h30 : Messe consulaire solennelle de la Saint-Étienne

Que cette fête vous apporte la paix, la lumière et l’espérance du Christ Sauveur.

Bienvenue à tous !

Vidéo : Jeudi de l’ÉBAF – 11 décembre 2025, « Les rabbins faiseurs de miracles : un processus de ‘hassidisation’ des Sages ? » par le frère Olivier Catel, op.

Jeudi 11 décembre 2025 à 18h, s’est tenue à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem une nouvelle séance des « Jeudis de l’ÉBAF ». Le frère Olivier Catel, assistant en littérature et exégèse juives, y a donné une conférence intitulée : «Les rabbins faiseurs de miracles : un processus de “hassidisation” des Sages ?».

Nous avons exploré la figure des rabbins thaumaturges — ces sages du judaïsme rabbinique à qui étaient attribués des miracles ou des signes extraordinaires — et nous avons interrogé l’hypothèse selon laquelle ce phénomène pourrait avoir résulté d’un processus de « hassidisation », c’est-à-dire d’une influence ou appropriation ultérieure de la tradition hassidique ou mystique par des traditions rabbiniques plus anciennes. À travers l’analyse de sources textuelles anciennes, l’étude des récits talmudiques et des traditions juives postérieures, il s’agissait de déterminer si l’image du rabbin miraculeux se dessinait déjà dans l’Antiquité juive ou si elle relevait d’un héritage tardif, fruit de transformations culturelles et religieuses.

Docteur en lettres modernes de l’Université de Lyon III, titulaire d’un master « Bible and the Ancient Near East » de l’Université hébraïque de Jérusalem, Olivier Catel y termine une deuxième thèse en « Talmud et loi juive », portant sur le jeûne dans les littératures chrétienne ancienne et rabbinique.

À l’ÉBAF, fr. Olivier intervient comme assistant en littérature et exégèse juives et participe activement au comité éditorial du programme « La Bible en ses Traditions » (BEST), qui vise à produire des éditions critiques et commentées de l’Écriture, en croisant les traditions juives et chrétiennes dans une perspective historique, philologique et théologique.

Cette conférence s’adressait à toutes celles et ceux qui cherchent à mieux comprendre les dynamiques internes au judaïsme rabbinique, l’évolution des représentations spirituelles et miraculeuses, ainsi que la réception de modèles religieux à travers les siècles.

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Frère Pierre de Marolles — Lire l’Apocalypse sans peur

Après avoir servi deux ans comme prieur du couvent de Genève, le frère Pierre de Marolles est assigné désormais à Jérusalem pour poursuivre sa recherche doctorale consacrée au livre de l’Apocalypse. Né à Versailles et ayant passé une partie de son enfance en Suisse, il a d’abord étudié les mathématiques avant d’entrer dans l’Ordre des Prêcheurs. Son parcours spirituel et intellectuel l’a conduit des favelas du Brésil aux amphithéâtres de l’Université de Fribourg, puis aux bibliothèques de Louvain-la-Neuve et de Genève. Sa thèse explore la manière dont le mystérieux « livre scellé de sept sceaux » (Ap 5) a été interprété au fil des siècles. Rencontre avec un exégète passionné par la vie des textes et leur fécondité pour la foi.

Frère Pierre, peux-tu présenter le thème de ta thèse sur l’Apocalypse et ce qui t’a attiré vers ce livre particulier ?
Je savais depuis longtemps que j’allais travailler sur le livre de l’Apocalypse de Jean. C’est un texte qui m’a toujours intrigué. Ce qui est étonnant, c’est qu’il est à la fois très célèbre et pourtant profondément méconnu. Tout le monde croit savoir ce qu’il contient — les cavaliers, les trompettes, la fin du monde… — alors qu’en réalité, bien peu le lisent vraiment. L’Apocalypse exerce une forme de fascination, mais souvent pour de mauvaises raisons.

Donc tu veux réhabiliter un livre un peu mal compris…
Exactement. Tant de croyants pourraient y trouver de vrais trésors pour leur foi. C’est un texte d’une puissance théologique et artistique immense. Pourquoi continuer de nous priver du livre qui a inspiré les mosaïques des basiliques de Rome, les tapisseries du château d’Angers et le retable de l’Agneau mystique de Gand ?

Mais comment est venue l’idée d’en faire une thèse ?
Elle a mûri alors que je travaillais pour mon mémoire de master sur un commentaire ancien. À ce moment-là, j’ai rencontré Régis Burnet, professeur de Nouveau Testament à Louvain-la-Neuve, spécialiste de l’histoire de la réception des textes bibliques. À l’époque, il commençait à s’intéresser plus particulièrement à l’Apocalypse, et j’ai tout de suite su que ce serait un bon directeur de thèse. Comme j’étais alors à Zurich, nous avons imaginé une cotutelle avec la faculté de théologie de Genève, sous la direction d’Anne-Catherine Baudoin. Ensemble, nous avons choisi d’étudier comment l’image du « livre scellé de sept sceaux », au chapitre 5, a été interprétée à travers les siècles.

Ce « livre aux sept sceaux »… On dirait presque un titre de roman !
C’est vrai, il a quelque chose de mystérieux. Et il a fasciné les lecteurs pendant deux millénaires. Pour ne pas me perdre dans immensité des commentaires écrits à son sujet, j’ai choisi de me concentrer sur trois auteurs : Victorin de Poetovio, évêque au IIIᵉ siècle ; Joachim de Flore, abbé calabrais du XIIᵉ siècle ; et Heinrich Bullinger, théologien protestant du XVIᵉ siècle. Trois époques, trois mondes intellectuels, trois manières très différentes d’interpréter le même texte.

Peux-tu expliquer ce qu’est l’histoire de la réception, cette approche que tu utilises ?
L’histoire de la réception s’intéresse à la vie d’un texte après sa rédaction : comment il a été lu, compris, commenté, illustré, traduit… C’est une manière passionnante d’étudier la Bible, parce qu’elle montre comment la Parole a continué de résonner dans l’histoire. Là où la méthode historico-critique cherche à remonter vers le passé du texte — son contexte, sa composition —, l’histoire de la réception observe son avenir. Comme le disait Paul Ricœur, c’est une fois qu’il est achevé qu’un texte commence vraiment à vivre.

Et pour l’Apocalypse, cette « vie du texte » est particulièrement mouvementée, n’est-ce pas ?
Absolument. Si aujourd’hui beaucoup y voient un scénario de fin du monde, c’est parce que notre lecture a été façonnée par certaines traditions modernes, notamment issues du protestantisme évangélique. Mais dans l’Antiquité ou au Moyen Âge, l’Apocalypse était lue tout autrement : non pas comme un récit de peur, mais comme une vision de la joie céleste dans laquelle l’Église est déjà appelée à entrer. Parcourir cette histoire, c’est aussi apprendre à se libérer de nos propres préjugés pour redécouvrir la richesse du texte.

Parmi les auteurs que tu étudies, lesquels t’ont le plus étonné ?
Le premier, Victorin de Poetovio, donne une explication du chapitre 4 de l’Apocalypse que je trouve géniale. Il interprète les quatre Vivants autour du trône, le lion, le bœuf, l’homme et l’aigle, comme les quatre Évangiles, et les vingt-quatre Anciens comme les livres de l’Ancien Testament. Comme les quatre Vivants ont autant d’ailes qu’il y a d’Anciens, il explique que les Évangiles, pour « voler » dans le monde, ont besoin de l’élan prophétique de l’Ancien Testament, et que les livres de l’Ancien Testament, pour être « vivants », ont besoin de la lumière du Christ. C’est à la fois poétique et profondément théologique.

Et les deux autres ?
Joachim de Flore, au XIIᵉ siècle, contribue tout simplement à forger notre conception moderne de l’histoire en trouvant dans l’Apocalypse une prophétie des différents âges du monde. Quant à Bullinger, il écrit à Zurich pour consoler les exilés anglais qui fuient les persécutions. Pour lui, le livre scellé remis à l’Agneau représente les destinées du monde : autrement dit, tout est entre les mains du Christ, il ne faut pas avoir peur. Pour lui l’Apocalypse est donc un livre de consolation.

Ta thèse propose donc de relire l’Apocalypse comme une bonne nouvelle…
Oui, et plus encore : de montrer que l’histoire de la réception du texte nous aide à comprendre qu’il n’existe pas une seule manière de lire la Bible. On me demande parfois : « Très bien, mais à la fin, quelle est ta lecture ? » Comme si les lectures du passé n’avaient plus rien à nous dire ! Or, elles nous révèlent justement que la Bible n’est pas un code à décrypter une fois pour toutes, mais une source inépuisable d’inspiration.

Et cette approche change ta manière de croire ou de prêcher ?
Beaucoup. L’an dernier, à Genève, un paroissien m’a demandé de donner un cours sur les « textes difficiles » de la Bible. Nous avons lu ensemble des passages que l’on évite volontiers : Sodome et Gomorrhe, le sacrifice d’Abraham, la lapidation des adultères, ou encore l’anathème de Jéricho. Au lieu d’enchaîner les explications rassurantes pour dire que « ce n’est pas si terrible », j’ai préféré montrer comment ces textes avaient été compris et reçus à travers les siècles. Les participants ont découvert qu’ils n’étaient pas les premiers à se sentir déroutés devant ces textes, et qu’avant eux, des générations de croyants avaient cherché à y discerner la présence de Dieu. En contemplant cette longue histoire de lecture, ils ont perçu combien les textes les plus dérangeants peuvent devenir des lieux de révélation et de fécondité pour la vie de foi. Je crois que beaucoup sont ressortis de ce parcours émerveillés de tout ce que la Bible et sa tradition ont à offrir à ceux qui osent la lire vraiment …

L’entretien s’achève sur ce mot : émerveillement. Merci au frère Pierre d’avoir partagé ce regard vivant sur la Parole, et bonne continuation pour la suite de sa recherche à Jérusalem.

— Propos recueillis par le fr. Erik Ross

L’entretien ci-dessus a été initialement publié dans le bulletin de la province dominicaine de France, Prêcheurs, dans son numéro de novembre 2025.

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Vidéo : Jeudi de l’ÉBAF du 4 décembre: « Jésus et les chiens : échos d’Ougarit dans les Évangiles ? » 

Nous nous sommes réunis jeudi 4 décembre 2025 à 18h à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem pour une conférence du cycle « Les Jeudis de l’ÉBAF » intitulée « Jésus et les chiens : échos d’Ougarit dans les Évangiles ? » par le fr. Jorge-Francisco Vargas, op.

Le frère Jorge-Francisco, assistant en langues sémitiques et en théologie biblique à l’ÉBAF, a proposé une relecture approfondie du passage évangélique où Jésus évoque l’image des « chiens » en dialogue avec une femme.

En mobilisant les données linguistiques, culturelles et narratives issues des textes d’Ougarit, il a cherché à démontrer comment ces traditions plus anciennes peuvent aider à comprendre les nuances et les résonances des péricopes des Évangiles. L’examen de ces parallèles a permis de mettre en lumière l’arrière-plan sémitique d’un épisode souvent commenté, mais rarement replacé avec précision dans la culture littéraire du Levant ancien.

Fils de la Province dominicaine du Mexique, le fr. Jorge enseigne à l’ÉBAF plusieurs langues sémitiques et anciennes, dont l’hébreu biblique, l’araméen biblique, le grec biblique et l’ougaritique. Il est également membre du comité éditorial du programme « La Bible en ses Traditions » et du comité éditorial de la revue Qol – Revista Bíblica Mexicana. Ses travaux et son enseignement se concentrent particulièrement sur les littératures du Proche-Orient ancien et sur la manière dont ces textes éclairent et enrichissent la compréhension de la Bible.

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Vidéo : Conférence à l’ICP — La vie au risque de l’autre, une sagesse enseignée par la Bible

Le 29 novembre 2025 à 15h00, Les Amis de l’ÉBAF et l’Institut Catholique de Paris avaient invité à une conférence d’Anne-Marie Pelletier sur « La vie au risque de l’autre, une sagesse enseignée par la Bible ».

Bibliste et théologienne reconnue, lauréate du Prix Ratzinger et spécialiste des Écritures sapientielles ainsi que des enjeux éthiques et anthropologiques dans la Bible, Anne-Marie Pelletier avait montré, à partir de textes scripturaires majeurs, comment la Bible éclairait nos responsabilités envers l’autre, la manière d’habiter un monde marqué par la vulnérabilité et les exigences d’une véritable sagesse de la relation.

La rencontre s’était tenue en présentiel à Paris, sur le campus de l’ICP, dans le cadre du programme consacré aux grandes questions bibliques et aux défis contemporains.

Nous sommes heureux de mettre à votre disposition l’enregistrement vidéo de la conférence : 

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135ᵉ anniversaire de l’École biblique : un hommage à l’héritage du Père Lagrange

Le 15 novembre, jour de la fête de saint Albert le Grand, patron des sciences, l’École biblique et archéologique française de Jérusalem a célébré le 135e anniversaire de sa fondation. Cet événement heureux nous a rappelé à quel point l’intuition dominicaine de combiner foi, intelligence et recherche reste au cœur de notre mission.

Pour marquer cet anniversaire, nous proposons de revisiter la belle vidéo réalisée par le diocèse de Monaco, dans laquelle le fr. Manuel Rivero, o.p., vice-postulateur de la cause du P. Lagrange, revient sur la figure fondatrice de l’École. À travers son témoignage, on perçoit combien l’œuvre du P. Lagrange reste vive : un appel constant à « confronter le texte et le contexte », à explorer la Bible au pays de la Bible, à suivre les traces du Verbe fait chair et de ceux qui l’ont suivi.

Cette fidélité au geste fondateur s’incarne aujourd’hui encore dans la richesse de notre bibliothèque spécialisée — forte de plus de 460 000 volumes —, dans les notes de la Bible en ses Traditions élaborées avec une soixantaine de collaborateurs, ainsi que dans les nombreux cours et conférences que l’École propose en sciences bibliques et archéologiques. L’étude critique du texte, le dialogue entre document et monument, l’articulation de la foi et de la raison : autant de chemins par lesquels l’École continue d’offrir un espace vivant de recherche et de transmission.

En revisitant cette évocation du P. Lagrange, nous rendons grâce pour cent trente-cinq ans d’un travail silencieux, persévérant et exigeant, et pour tous ceux qui, à sa suite, poursuivent aujourd’hui cette aventure intellectuelle et spirituelle commencée en 1890.

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Vidéo : Fr. M.-Augustin Tavardon, « De l’humanisme à la critique. Érasme, Bèze et Wettstein »

L’École biblique et archéologique française de Jérusalem a eu le plaisir d’inviter le public à son Jeudi de l’ÉBAF, qui s’est tenu le 20 novembre à 18h dans la salle de conférence de l’ÉBAF. La séance a été assurée par le frère M.-Augustin Tavardon, ocso, professeur de Nouveau Testament à l’École.

Spécialiste reconnu de l’exégèse néotestamentaire et fin connaisseur de l’histoire de la critique textuelle, le frère M.-Augustin emmènera sur les traces d’Érasme, Théodore de Bèze et Johann Jakob Wettstein.

Comment, entre humanisme, philologie et théologie, ces auteurs ont-ils contribué au développement d’un critique moderne dans l’étude du Nouveau Testament? Frère Marie-Augustin avait plusieurs propositions.

À leur suite, nous avons tâché de comprendre les mécanismes et les étapes qui, à travers les enjeux spirituels, intellectuels et parfois polémiques, avaient accompagné ces évolutions : comment l’édition du texte avait-elle fini par transformer la réception des Écritures ? Quels dialogues – ou tensions – entre foi, érudition et humanisme avaient émergé au fil des siècles ? Et quelles leçons pouvions-nous retenir de ces trois jalons essentiels pour mieux comprendre le travail exégétique contemporain ?

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