ÉCHO D’UN COLLOQUE INTERNATIONAL SUR DES FIGURES DE L’ORIENTALISME À TANTUR

Les dominicains, dont les P. Vincent Scheil et Roland de Vaux, ont été récemment à l’honneur lors d’un colloque international intitulé Spirit of Scholarship, organisé par l’Université Notre-Dame (Indiana) à Tantur. Le projet du colloque était de tenter de mieux connaître l’apport des universitaires catholiques dans la recherche sur le Proche-Orient. 

Le colloque a fait apparaître qu’un grand nombre de religieux, en particulier jésuites et dominicains, se sont illustrés dans le domaine de l’orientalisme à la fin du XIXe et au XXe siècle. L’assyriologie est un des domaines qui a retenu leur attention : des exposés très documentés ont ainsi été faits au cours du colloque sur le P. Jean-Vincent Scheil (par Enrique Jiménez, de Münich, et Hervé Reculeau, de Chicago), sur Édouard Dhorme (par Mark Smith, de Princeton), et sur de nombreux autres ecclésiastiques français (par Dominique Charpin, du Collège de France). Jodi Magness (University de North Carolina), Jean-Jacques Pérennès (EBAF) et Daniel Machiela (Notre-Dame) ont présenté la contribution de Roland de Vaux, en particulier sur Qumrân. Il fut aussi question du philologue autrichien David-Heinrich Müller qui fut un des professeurs du P. Lagrange à Vienne (Autriche) en 1888-1889.

D’autres savants orientalistes ont été présentés : le jésuite et assyriologue allemand Anton Deimel (par Mark Avila, de l’Institut biblique pontifical), William Moran, sj, et Denis MacCarthy (par Dominik Markl, du PIB), Frans Xaver Kugler, sj, astronome (par Teije de Jong, d’Amsterdam), etc. Une des constantes dans le parcours de beaucoup de ces savants est qu’une partie de leur vie s’est déroulé en exil à cause de l’expulsion des religieux de leurs pays à cause des lois anticléricales en France ou du Kulturkampf en Allemagne. La liste et la qualité des travaux de ces chercheurs est impressionnante et laisse augurer une belle publication sur un domaine assez peu étudié pour lui-même.

Le colloque a aussi été l’occasion de présenter à tous ces spécialistes la biographie de Roland de Vaux, récemment publiée chez Peeters par Jean Jacques Pérennès, directeur de l’Ecole biblique : Le Père Roland de Vaux, OP Une biographie, Coll. Études bibliques NS 96, Peeters, 2022,  281 p.



COLLOQUE D’ARCHÉOLOGIE EN PALESTINE À L’UNIVERSITÉ DE POITIERS

Organisée par Vincent Michel, professeur d’archéologie à l’Université de Poitiers, et Jean-Sylvain Caillou, chercheur associé à l’IFPO, une journée d’études consacrée à l’archéologie palestinienne s’est tenue le 15 octobre à l’Université de Poitiers. Il se trouve que les organisateurs et plus de la moitié des intervenants à cette journée destinée principalement aux étudiants du Département d’archéologie étaient d’anciens élèves de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem.

Ce fut donc d’abord l’occasion de joyeuses retrouvailles avec Rosemary Le Bohec, Lucie Duvignac, Laura Vié, Kevin Trehuedic, Bertrand Riba, anciens de l’EBAF comme les deux organisateurs. Les sujets abordés sont familiers aux membres de l’EBAF qui y conduisent chaque année les étudiants : le site de Mambré à Hébron, les sites de Sébastié et de Samarie, Aïn Mamoudieh, la vieille ville de Jérusalem. Dominique-Marie Cabaret est intervenu en visioconférence depuis Jérusalem pour présenter ses recherches récentes sur l’urbanisme de Jérusalem aux premiers siècles, de même que Sylvie Blétry, de l’Université de Montpellier, qui a présenté les résultats de ses fouilles sur le Tell Qeïlla en Cisjordanie. D’autres intervenants, enseignants (Marie-Odile Boulnois, de l’EPHE, Caroline Arnould-Behar, de l’Institut catholique de Paris) ou doctorants (Marine Triaud, Awesat Waed) ont contribué à compléter un riche panorama.

Il en ressort que malgré les difficultés politiques que nous savons, soulignées par M. Mounir Anastas, ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, et M. Anwar Abu Esheh, universitaire et ancien ministre palestinien, les travaux se poursuivent grâce à un engagement et une intrépidité soulignés en conclusion par Jean Jacques Pérennès, directeur de l’EBAF. L’histoire de l’EBAF est intimement liée à celle la Palestine contemporaine.



« La révolte juive » : un colloque international à Jérusalem – article du Christian Media Center

En réunissant les plus grands experts du Canada, d’Amérique, d’Europe et d’Israël, et de l’école biblique française d’archéologie de Jérusalem, naît un congrès international sur le thème « Repenser la guerre juive » (66-74 EC) – vidéo

La première guerre juive contre les Romains, de 66 à 70 après J.C., a concerné une partie du territoire d’Israël. Elle a commencé sous le règne de Néron et s’est terminée sous celui de Vespasien.

Fr. JEAN- JACQUES PÉRENNES, op Directeur de l’Ecole Biblique
Une guerre très importante car elle a entraîné la destruction du temple de Jérusalem, un traumatisme pour l’histoire de ce pays. Evidemment, après de nombreuses années, l’archéologie a permis de mieux relier ce qui s’est passé aux différents endroits, Massada bien sûr, mais il y a aussi d’autres endroits où les juifs se sont révoltés contre les armées romaines.

Fr. ANTHONY GIMABRONE, op École Biblique – Jérusalem
Nous avons voulu faire un colloque interdisciplinaire dans lequel, parallèlement aux preuves archéologiques, ce que l’on trouve réellement sur le terrain à la suite de cette révolte, nous nous concentrons sur des textes faisant état de la guerre pour tenter de tout évaluer avec le plus grand soin. L’historien le plus célèbre qui en donne un compte rendu complet est Joseph Flavius.
De l’époque de Joseph à nos jours, circulent de nombreux rapports. La récente étude sur la guerre publiée par Steve Mason propose une nouvelle interprétation importante des événements et ouvre de nouvelles perspectives.

STEVE MASON Auteur
La guerre juive de 66 à 70 est probablement la guerre avec le plus de conséquences en Occident; ce n’est pas aussi important que la première ou la seconde guerre mondiale de l’histoire récente, mais elle a façonné 2000 ans d’histoire, particulièrement sous la direction des chrétiens. C’était déterminant pour le christianisme, car le temple de Jérusalem avait été détruit.
Bien qu’il reste l’un des conflits les plus captivants de tous les temps, ce symposium nous a permis d’examiner et de repenser en profondeur les aspects centraux de cette histoire, par certains cotés mythique.

Fr. JEAN- JACQUES PÉRENNES, op Directeur de l’Ecole Biblique
Pour l’École Biblique, il est très important d’accueillir la conférence ces jours-ci car nous ne sommes pas seulement un lieu d’enseignement de la Bible, de l’architecture, de l’histoire du Proche-Orient, comme le sont les franciscains et les autres institutions de Jérusalem, mais notre enseignement doit être nourri par la recherche. Une recherche qui ne passe pas seulement par ce que nous faisons ici, mais aussi par ce que font les autres universités du monde.



Colloque – 30 octobre au 1er novembre

Rethinking the Jewish War (66-74 CE)
Échos d’une Conférence internationale tenue à l’Ecole biblique
(30 octobre-1 Novembre)

 La « guerre juive » ou la « première révolte » contre Rome (66-74) est l’un des conflits les plus captivants de tous les temps. Steve Mason, expert renommé de Flavius Josèphe à l’Université de Groningue, a récemment publié une étude majeure sur cette guerre[1]. Il a présenté aux chercheurs une synthèse et une reconstitution nouvelle et importante des événements, suscitant ainsi un débat vivant. À partir de cet ouvrage, l’École biblique a organisé une grande conférence de trois jours (30 octobre – 1er novembre) intitulée « Repenser la guerre juive: archéologie, société, tactique et traditions » qui a réuni un groupe d’experts internationaux (Européens, Nord-Américains, Israéliens), de divers domaines, institutions et perspectives pour examiner ensemble les aspects centraux de la guerre.

D’excellentes contributions ont été proposées sur un large éventail de sujets spécialisés, allant de l’archéologie à la numismatique, en passant par l’épigraphie et l’interprétation des textes rabbiniques et chrétiens de l’époque du Second Temple. Les professeurs Yann Le Bohec et Giovanni Brizzi, experts en histoire militaire romaine, ont ajouté une perspective interdisciplinaire intéressante sur l’importance du conflit en Judée au premier siècle. Au cœur de la discussion, plusieurs controverses méthodologiques fondamentales ont émergé, en particulier la place de la « religion » dans la compréhension de la révolte juive, catégorie que Mason juge inutile, mais que d’autres considèrent comme essentielle. Si la résolution de toutes les questions n’est guère à espérer, les premières étapes d’un dialogue important ont été franchies.

Au terme de ce colloque, tous ont été frappés non seulement par la qualité extrêmement élevée de toutes les interventions, mais surtout par la remarquable diversité qui était représentée ainsi que par l’esprit chaleureux de collaboration et d’hospitalité qui a prévalu. Malgré la nature complexe et hautement spécialisée des éléments discutés, y compris des communications rédigées dans quatre langues différentes, la conférence a attiré un grand nombre de personnes et permis à des nouveaux venus de connaître l’Ecole biblique. L’école était ravie de faciliter cet échange scientifique, qui contribue à promouvoir une compréhension académique commune plus claire d’un événement vraiment essentiel de la période de formation du judaïsme et du christianisme. L’École n’était pas moins heureuse d’établir un nouveau réseau de collègues, de contacts et d’amis. Les actes de ce colloque seront maintenant édités et publiés. Des enregistrements des communications doivent également être mis en ligne.

[1] Steve MASON, A History of the Jewish War (A.D. 66-74), Cambridge University Press, 2016, 689 p.



Chez nos amis : colloques et propositions

Colloques et propositions relayés par La Bible en ses Traditions (pour accéder au site, cliquer ici) :

* Les 14 et 15 juin, à Lille : « When Gods Speak to Men »

Programme et bulletin d’inscription, cliquer ici.


* Le 22 juin, à Paris au Centre Sèvres : « Les apparitions du Christ Ressuscité dans l’exégèse patristique — Débats théologiques et enjeux pastoraux »

Le programme :  cliquer ici.

35 bis rue de Sèvres, 75006 Paris – de 9h à 18h aura lieu un colloque organisé par le Laboratoire d’études sur les monothéismes et le Centre Sèvres.


* Du 19 au 21 juin, à Strasbourg : colloque « Salomon dans la culture éthiopienne »

(cf. image ci-contre)


* Du 4 au 7 septembre, à Paris : colloque « Grégoire de Nysse »

14ème Colloque international « Grégoire de Nysse » : Les Homélies sur le Notre Père et Leur réception byzantine —  au Collège des Bernardins (Paris 5e)

Réunissant des spécialistes mondiaux des textes grecs, des historiens de l’Antiquité tardive et des théologiens, mais aussi des spécialistes de philosophie antique autour de cet auteur cappadocien, Grégoire de Nysse (335-394), éminente figure du monde hellénophone de l’Antiquité tardive.

Programme sur le site de La Bible en ses traditions, cliquer ici.


L’an prochain à Jérusalem : contrats post-doctoraux proposés par le Center for the Study of Christianity at the Hebrew University of Jerusalem

Programme sur le site de La Bible en ses traditions, cliquer ici.



Échos du 2ème colloque parisien de la BEST

Fr. Jean-Jacques Pérennès, o.p. directeur de l’École biblique

– Mise(s) en œuvre(s) des Écritures –

Le splendide auditorium de l’École nationale des Chartes à Paris a accueilli les 4 et 5 décembre 2017 le deuxième colloque international de la Bible en ses traditions, co-organisé avec l’Université de la Sorbonne nouvelle (Paris III), l’Institut des Études Augustiniennes,  l’École nationale de Chartes, le Centre d’études supérieures d’études médiévales de Poitiers et Domuni Universitas

L’ordre du jour était très copieux (24 communications) et la participation des intervenants très internationale : France, Belgique, Suisse, Canada, Italie, Liban, Russie, Grande Bretagne, Israël.

Trois collaborateurs de la BEST

L’ensemble des communications a fait apparaître la pertinence du projet de recherche BEST : mettre en évidence et « faire jouer » la polysémie du texte biblique en étudiant les divers niveaux de sa réception dans les différents champs du savoir : théologie, patristique, histoire de l’art, philosophie, littérature, droit et même… astronomie, avec une contribution brillante de notre collègue et collaborateur fr. Augustin Tavardon.

Au long de deux jours très denses, les chercheurs et universitaires invités ont montré combien le texte biblique est constamment sollicité dans leurs disciplines. Qui sait, par exemple, que le texte biblique a été beaucoup sollicité par l’École de Salamanque à la naissance du droit international ?

Bibles anciennes, à la BnF

Nous avons eu un plaisir particulier à revoir et entendre plusieurs anciens assistants de l’équipe BEST de Jérusalem : Mathieu Beau, Luce Carteron, David Vincent.

Les Actes des deux colloques devraient paraître en 2020, avant un 3ème colloque annoncé pour 2021.

Une visite privée du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France a, de surcroît, permis aux visiteurs d’admirer quelques splendides bibles anciennes, comme la « bible de saint Louis », bibles qui donnent déjà à voir le jeu entre le texte et la glose que la BEST entend précisément poursuivre et développer avec les instruments et les méthodes d’aujourd’hui.



Colloque international : Mise(s) en œuvre(s) des Écritures 2

Les 4 et 5 décembre à Paris : colloque d’une importance majeure pour l’École biblique et archéologique de Jérusalem et la Bible en ses Traditions.

 Pour télécharger ou imprimer le programme, cliquer ici.

Argumentaire

Élaborer une interface novatrice, condensant l’histoire de l’édition de la Bible, qui soit tout à la fois rouleau, comme les Écritures juives, glose, arca, voire dictionnaire, en une application numérique, afin d’offrir une édition des Écritures adaptée à l’état actuel des sciences bibliques et à un public contemporain : telle est l’ambition du projet « Bible En Ses Traditions » (dit BEST), porté par l’École biblique et archéologique française de Jérusalem.

Après avoir donné son impulsion première au colloque international « Mise(s) en œuvre(s) des Écritures » de décembre 2016, qui a rencontré un succès considérable dont a témoigné la grande presse au-delà du cercle restreint des seuls spécialistes, ce vaste projet reste l’assise fondamentale du présent colloque, qui entend cette fois ne plus se limiter à l’Antiquité et à ses immédiats prolongements.

La Bible, texte sacré mais non pas objet figé, est document mais aussi écriture, reçue et transmise, qu’il convient d’appréhender dans l’histoire de sa réception. Particulièrement attentive aux échos intertextuels (extrabibliques et, plus encore, intrabibliques), l’annotation du rouleau numérique BEST suit une présentation analytique d’une grande rigueur scientifique, dictée par un choix résolu de lisibilité documentaire et par le souci de marquer les jalons de la réception du texte édité, dans la culture occidentale, des textes aux images.

Le Colloque international « Mise(s) en œuvre(s) des Écritures 2 » entend catalyser ce projet, en posant la question du statut de la Bible en Occident, de l’Antiquité Tardive aux Temps modernes, et, notamment, celle de l’interaction, autour de la Bible, entre littératures européennes et arts figurés : de quelles visions de la parole, de Dieu, de l’homme ces mises en œuvres sont-elles porteuses ? — Conscients d’inscrire ces perspectives dans une actualité qui s’interroge sur les effets du « livre sacré » dans le monde européen, nous privilégierons une approche transversale, recoupant les différents champs du savoir (historique, théologique, philosophique, littéraire, artistique…), pour montrer à un public de chercheurs et d’étudiants, mais aussi à tous ceux qu’intéressent les mutations culturelles, la manière dont un texte sacré peut innerver jusqu’aux créations profanes.

Programme des communications

(Les communications comportent 25 mn d’intervention suivies de 5 mn de questions.
Les interventions des doctorants sont de 15 mn, suivies de 5 mn de questions).

Lundi 4 décembre 2017

9h00 : Accueil et mots de bienvenue
Michelle Bubenicek,

Directrice de l’École nationale des Chartes

Laurent Creton,

Président du Conseil académique/ Vice-Président de la Commission de la Recherche,
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

9h15-9h30 : Introduction

9h30-10h30 : Session 1
Présidence : Jean Jacques Pérennès
(Directeur, École biblique et archéologique française)

9h30-10h00 : Simon Butticaz (PR, Nouveau Testament et traditions chrétiennes anciennes, Univ. de Lausanne) : « De l’oralité à l’écriture : la mémoire des premiers croyants en Jésus et ses transformations aux deux premiers siècles ».

10h00-10h30 : Estelle Ingrand-Varenne (Dr en Histoire Médiévale, IE, CNRS, CESCM, Univ. de Poitiers) : « Les paroles du Christ dans les inscriptions médiévales. Étude de cas ».

10h30-11h00 : pause

11h-12h : Session 2
Présidence : Olivier- Thomas Venard
(PR, Littérature néotestamentaire, École biblique et archéologique française/ Directeur exécutif, Projet Bible En Ses Traditions)

11h00-11h30 : Máire Ni Mhaonaigh (Professor of Celtic and Medieval Studies, Department of Anglo-Saxon, Norse, and Celtic, Univ. of Cambridge) : « Biblical Epic in Medieval Ireland ».

11h30-12h00 : Marielle Lamy (MCF HDR, Histoire Médiévale, Univ. Paris-Sorbonne / Centre Roland Mousnier [UMR 8596]) : « Poèmes bibliques en français au tournant des XIIe et XIIIe siècles : problèmes de définition d’un genre ».

14h00-15h30 : Session 3
Présidence : Michel Sot
(PR émérite, Histoire du Haut Moyen Âge, Univ. Paris-Sorbonne)

14h00-14h30 : Michel Perrin (PR émérite, Langue et littérature latines, Univ. d’Amiens) : « “Tout pouvoir vient de Dieu” (Rom. 13, 1) à l’époque carolingienne : les alliances potentiellement conflictuelles entre imperium et sacerdotium ».

14h30-15h00 : Irène Fabry-Tehranchi (Conservateur, Romance collections, British Library) et Bénédicte Milland-Bove (MCF, Littérature française du Moyen Âge, Paris 3/ EA 173-CERAM/CEMA) : « La rencontre entre Bible et roman dans le manuscrit Cologny, Bodmer 147 (XIIIe siècle) : quelle mise en image ? ».

15h00-15h30 : Tovi Bibring (Senior Lecturer, Medieval Studies, Department of French Culture, Bar-Ilan University) : « Le sibus biblique dans la poésie piquante d’Immanuel ha-Romi (xive s.) ».

15h30-16h : pause

16h-17h30 : Session 4
Présidence : Vincent Zarini
(PR, Littérature latine tardive, Paris-Sorbonne/ Directeur de l’Institut d’Études Augustiniennes/LEM)

16h00-16h30 : Virginie Leroux (D.E., EPHE, Langue et littérature latine de la Renaissance) : « Iconographie des sommeils bibliques à la Renaissance, du sommeil d’Adam au sommeil des apôtres au jardin des oliviers ».

16h30-17h00 : Marie Monnet (Dir., Domuni Universitas, Bruxelles/Bible En Ses Traditions) : « Aux sources bibliques du droit : Vitoria, Grotius et Locke et leur rapport à l’Écriture ».

17h00-17h30 : Francois Ploton-Nicollet (PR, Histoire des Textes, École nationale des Chartes/ EA 3624 Centre Jean-Mabillon) : « Une épopée biblique baroque : la Sarcotide de Jacob Masen (1654) ».

17h30-17h50 : Mathieu Beaud (Dr, Histoire de l’art—études médiévales, Univ. de Bourgogne/Bible En Ses Traditions): « Intégrer les arts visuels à la Bible en Ses Traditions. Entre narration évangélique et commentaire iconographique : l’exemple de la Fuite en Égypte ».

17h50-18h10 : David Vincent (Doctorant, EPHE/Bible En Ses Traditions) : « La Bible en Ses Traditions : quelles limites chronologiques ? Réflexions autour du dispensationalisme et de son influence culturelle ».

Mardi 5 décembre 2017

9h00-10h00 : Session Doctorants
Présidence : Florence Close
(PR, Histoire médiévale, Univ. de Liège)

9h-9h20 : Clara Renedo (ED 472, EPHE/École nationale des Chartes) : « Présence de la Bible dans la Vita Sanctae Euphrosynae ».

9h20-9h40 : Enimie Rouquette (ED 120/Paris 3) : « Le manteau des hypocrites. Paraphrases bibliques et lectures patristiques dans la poésie de éodulf d’Orléans ».

9h40-10h00 : Luce Carteron (ED 120/Paris 3/Bible En Ses Traditions) : « Procédés et enjeux des citations bibliques dans les Lettres de Paulin d’Aquilée ».

10h00-11h00: Session 5
Présidence : Martin Aurell
(PR, Histoire médiévale, Univ. de Poitiers / Dir. CESCM, UMR 7302)

10h00-10h30 : Anne Le Pas de Sécheval (MCF, Histoire de l’art moderne, Univ. Paris Nanterre (Paris Lumières), EA 4414 HAR), « Philippe de Champaigne et Charles Le Brun lecteurs du livre d’Ézéchiel ? Réflexions sur la culture biblique des peintres au XVIIe siècle ».

10h30-11h00 : Alain Cantillon (MCF HDR, Littérature française du xviie s., Paris 3, GRIHL), « Les Écritures en Pensées, 1654-1670 (à propos des Pensées-de-Pascal) ».

11h-11h15 : pause-café

11h15-12h15 : Session 6
Présidence : Thomas Deswarte
(PR, Histoire médiévale, Univ. d’Angers)

11h15-11h45 : Martin Aurell (PR, Histoire médiévale, Univ. de Poitiers / Dir. CESCM, UMR 7302) : « D’Absalon au triple cordon : du bon usage de la Bible dans la révolte de 1173 dans l’Empire Plantagenêt ».

11h45-12h15 : Brenda Dunn-Lardeau (PR associé, Département d’Études littéraires, Univ. du Québec à Montréal) : « Les écrits péri-testamentaires dans quelques livres d’Heures conservés au Québec ».

14h30-16h00 : Session 7
Présidence : Laurence Mathey
(PR, Littérature française médiévale, Univ. du Havre)

14h30-15h00 : Maud Pérez-Simon (MCF, Littérature médiévale, texte – image, Paris 3/EA 173/CEMA) : « Judas Maccabée, de la Chevalerie au bestiaire. Étude du manuscrit BnF fr. 15104 ».

15h00-15h30 : Olivier Marin (MCF HDR, Histoire du Moyen Âge, Univ. Paris Nord- Sorbonne Cité) : « «Ecclésioclasme». Les Hussites, la Bible et les lieux de culte ».

15h30-16h00 : Ludmila Evdokimova (Directeur de recherches, Institut de littérature mondiale, Académie des Sciences de Russie / Professeur, Université orthodoxe Saint-Tikhon, Moscou) : «L’entree du roy Louis en nouveau regne de George Chastelain : la rivalité avec la glose de la Bible et les influences littéraires ».

16h00-16h30 : Pause-café

16h30-18h00 : Session 8
Présidence : Marie Monnet
(Dir., Domuni Universitas, Bruxelles)

16h30-17h00 : Augustin Tavardon (PR invité, chercheur associé, Bible En Ses Traditions, École biblique et archéologique française), « Kepler lecteur des Écritures ».

17h00-17h30: Mireille Issa (PR, Dir. Centre d’Études Latines, Univ. Saint-Esprit de Kaslik – Liban), « Réécriture biblique en vue d’exhortation politique dans le Bullarium Maronitarum de Toubia Anaissi ».

Conclusions

17h30-17h45 : Franca Ela Consolino (PR, Littérature latine tardive, Univ. de L’Aquila)

17h45-18h00
Le(s) mot(s) de la fin

Comité scientifique

Outre les co-organisateurs, le comité comprend
Martin Aurell (CESCM/CNRS/ Univ. de Poitiers)
Simon Butticaz (Univ. de Lausanne, Suisse)
Florence Close (Univ. de Liège, Belgique)
Franca Ela Consolino (Univ. de L’Aquila, Italie)
omas Deswarte (Univ. d’Angers)
Marie Monnet (Domuni Universitas)
Jean Jacques Pérennès (École biblique et archéologique française)
Michel Sot (Paris-Sorbonne)
Laurence Mathey (Univ. du Havre)
Sumi Shimahara (Paris-Sorbonne)
Michel Van Aerde (Domuni Universitas)

Organisation

Christiane Veyrard-Cosme (Sorbonne nouvelle-Paris 3/ EA 173-CERAM)
Estelle Ingrand-Varenne (CESCM-UMR 7302)
Jordi Pia (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3/ EA 173-CERAM)
François Ploton-Nicollet (École nationale des Chartes/ EA 3624-Centre Jean-Mabillon)
Olivier- omas Venard (École biblique et archéologique française /Bible En Ses Traditions)
Vincent Zarini (Paris-Sorbonne/ IEA/LEM (UMR 8584)

Contacts

C. Veyrard-Cosme : p.cosme@wanadoo.fr
J. Pia : piacomellajordi@gmail.com
F. Ploton-Nicollet : francois.ploton-nicollet@enc-sorbonne.fr
V. Zarini : vincent.zarini@paris-sorbonne.fr

 Pour télécharger ou imprimer le programme, cliquer ici.



Invitation colloque – Hommage au cardinal Tisserant

Ci-dessous, veuillez trouver l’invitation au colloque organisé à Paris, le 21 octobre prochain,

Hommage au cardinal Tisserant, un des plus illustres anciens élèves de l’École.
Colloque au cours duquel interviendra le fr. Olivier-Thomas Venard, op.

(Légende de la photographie : le futur cardinal en 1912, étudiant de l’École, devant les ruines de Qasr Al Mushatta,
au cours d’une expédition organisée par les fr. Jaussen et Savignac)
 ***

Samedi 21 Octobre 2017

Église Sainte Élisabeth de Hongrie, Paris

Hommage au cardinal Eugène Tisserant,
Doyen du Sacré Collège
Secrétaire de la Congrégation pour les Églises Orientales

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16h00     Colloque

Le Cardinal Tisserant

Au service des Églises Orientales

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Comité d’honneur présidé par S.Ém. le Cardinal Jean-Louis Tauran

*Accueil : S.E. Jean-Pierre Mazery, Président de la Fondation Française de l’Ordre de Malte, ancien Grand Chancelier de l’Ordre Souverain de Malte

Introduction : Mgr Éric de Moulins Beaufort, Évêque Auxiliaire de Paris, Chapelain de l’Ordre de Malte

1)  Présentation des Églises Orientales R.P. Jean-Marie Mérigoux o.p. (Spécialiste des Églises Orientales)

2)  École biblique de Jérusalem et langues orientales par le R.P. Olivier Venard o.p. (École biblique de Jérusalem)

3)  L’œuvre du Cardinal Tisserant pour les Églises Orientales par M. Gianpaolo Rigotti (Archiviste de la Congrégation pour les Églises Orientales)

4)  Le Cardinal Tisserant par Mme Paule Hennequin, petite nièce et secrétaire du Cardinal5)  La vie spirituelle du Cardinal Tisserant par S.E. Fra’ Emmanuel Rousseau (Profès de l’Ordre de Malte, membre du Souverain Conseil de l’Ordre)

Conclusion : S.Ém. le Cardinal George Alencherry, Archevêque Majeur de l’Église Syro-Malabar

***

Modérateur : Abbé Xavier Snoëk, Chapelain de l’Ordre de Malte

***

19h00   Messe en rite latin

présidée par S.Ém. le Cardinal George Alencherry

* Membres du Comité d’Honneur : S.Ém. le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président – Cte Charles-Henri d’Aragon – R.P. Jean-Ariel Bauza-Salinas o.p.– Mgr Claude Bressolette – Mgr Philippe Brizard – M. Marc Fromager – Abbé Yves Genouville – Mgr Maurice de Germiny – Mgr Pascal Golnisch – Grand Rabbin Haïm Korsia– Mgr Alain Planet –Mgr Guy Thomazeau – P. Gilles Reithinger.